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Avec Plume, les mailles s’amusent……et d’autres fils s’en mêlent.
30 juin 2022

"Les cendres d'Angela" de Franck McCourt, "Siège 7A" de Sebastian Fitzek

Mc Court Fitzek

***************

 

Les cendres d'Angela

 

 Éditions Belfond - 1997 - 430 pages - ISBN 9782714433237

 Titre original : Angela's Ashes - 1996 - Traducteur : Daniel Bismuth (américain)

 

 L'auteur :

Franck McCourt

Né à Brooklyn en 1930, Franck McCourt part pour l'Irlande avec ses parents à l'âge de quatre ans.À dix-neuf ans, il refait la traversée dans l'autre sens. Il s'installe à Manhattan et tout en suivant des cours du soir exerce divers métiers. C'est en 1959 qu'il commence à enseigner.Il a été professeur d'anglais pendant de nombreuses années et s'est produit sur scène avec son frère dans un spectacle illustrant leur jeunesse irlandaise miséreuse. Les cendres d'Angela lui a valu le pris Pulitzer 1997. Il a écrit la suite de son parcours atypique dans "C'est comment l'Amérique ?" paru en 2002. Franck Mc Court s'est éteint en 2009.

 

 4e de couverture :

"Quand je revois mon enfance, le seul fait d'avoir survécu m'étonne. Ce fut, bien sûr, une enfance misérable : l'enfance heureuse vaut rarement qu'on s'y arrête. Pire que l'enfance misérable ordinaire est l'enfance misérable en Irlande. Et pire encore est l'enfance misérable en Irlande catholique."

Ainsi débutent les incroyables Mémoires de Franck McCourt, né à Brooklyn en pleine Dépression, de parents irlandais récemment immigrés : sa mère, Angela, vient du Sud, et son farouche patriote de père, Malachy, du Nord. Leur première rencontre, un "tremblé de genoux", annonce une longue série de grossesses pour Angela. Mais il n'y a pas d'argent pour nourrir les enfants, et les rares fois où Malachy travaille, il boit son salaire aussitôt après.

Quand meurt la petite sœur de Franck, Angela et Malachy, accablés de chagrin, décident de retourner en Irlande. Mais les ruelles crasseuses et humides de Limerick font rétrospectivement paraître Brooklyn comme une sorte de Paradis. Avec des pièces de pneus de bicyclette clouées à ses chaussures en guise de semelles, une tête de cochon pour le repas de Noël, et du charbon ramassé sur le bas-côté des routes, Franck supporte la plus misérable des enfances - mais survit pour raconter son histoire avec exubérance et, chose remarquable, sans la moindre rancune.

L'inoubliable récit de McCourt réchauffe le cœur aussi facilement qu'il le brise.

 

 Mon avis :

 Superbement écrit, Les cendres d'Angela a été salué comme un véritable phénomène littéraire.Cette biographie n'épargne rien de la misère profonde dans laquelle l'auteur a vécu son enfance et son adolescence jusqu'à son départ aux USA. C'est aussi l'image de l'Irlande profonde du Sud, d'entre les deux guerres, souffrant du voisinage presbytérien anglais.

 Pour être honnête, je dois avouer avoir lu parfois en diagonale pour avancer un peu plus vite. Ce livre souffre de beaucoup de longueurs et de répétitions, et pourtant elles sont souvent nécessaires.

 La pauvreté de tous les jours à la Zola s'étale au fil des pages. La mère, Angela, ne sait jamais ce qu'elle va donner à manger à ses enfants ni si les Œuvres de Charité vont lui octroyer quelques bons pour obtenir le minimum pour la survie de sa famille.

 Les enfants à répétition sont accueillis avec amour mais ils ne font que passer, rapidement emportés par la maladie due aux conditions de vie insalubres.

 L'alcoolisme du père est insupportable. Il boit jusqu'au dernier penny de sa maigre solde quand il arrive à décrocher un travail, jamais conservé plus de trois semaines, laissant femme et enfants dans le dénuement le plus total.

 Les points lumineux du récit, car il y en a, sont l'entraide entre toutes ces personnes qui n'ont rien et surtout, la résilience du petit Francis, appelé Frankie, que l'on voit grandir avec sa logique d'enfant, souvent très drôle, survivant grâce à son ingénuité, sa débrouillardise, galvanisé par l'espoir de retourner, un jour, dans la communauté irlandaise américaine. D'ailleurs, l'auteur aborde la deuxième partie de sa vie dans le volume suivant :"C'est comment l'Amérique ?" que je lirai peut-être un jour.

 

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Éditions de Noyelles - 2020 - 378 pages - ISBN 9782809828160

Titre original : Flugangst 7A - 2017 - Traducteur : Céline Maurice (allemand)

 

 L'auteur :

Sebastian Fitzek

 Né à Berlin en 1971, Sebastian Fitzek rédige une thèse en droit d'auteur en 1996 après ses études de Droit. Il travaille comme journaliste à la radio et la télévision tout en couchant sur le papier les histoires qu'il crée dans sa tête. Son premier roman "Thérapie", publié en 2006, connaît un succès immédiat dépassant largement les frontières allemandes avec de nombreuses traductions en langues étrangères. 

En France, plusieurs romans de l'auteur sont accueillis favorablement par la critique et confirme Sebastian Fitzek dans sa position de Maître du thriller allemand.

 

 4e couverture :

IL EXISTE UNE ARME LÉTALE QUE CHACUN PEUT EMBARQUER SANS ENCOMBRE À BORD D'UN AVION. AUCUN CONTRÔLE NE PEUT LA DÉTECTER...

Un vol de nuit Buenos-Aires-Berlin.

Une passagère fragile psychologiquement.

Un psychiatre contraint de la manipuler afin de provoquer le crash de l'appareil. À défaut, sa fille, la seule famille qu'il lui reste, mourra...

 

 Mon avis :

 Mon second Fitzek est une excellente surprise. J'ai découvert cet auteur avec son premier thriller psychologique "Thérapie", dont j'ai aimé le suspens et la manipulation, même si j'ai rapidement compris le rôle de la petite fille mystérieuse. Dans Siège 7A, le niveau de manipulation a nettement évolué, entraînant le lecteur dans un labyrinthe de pensées de plus en plus tortueux avec une oppression augmentant au fil des pages. Ceinture de sécurité recommandée pour traverser les nombreuses turbulences annoncées.

 Bien sûr, parfois, l'amoncellement des situations, aussi désespérées que désespérantes, frise le rocambolesque et chatouille l'incrédulité du lecteur. Malgré tout, le suspens est indiscutablement présent à chaque étape de ce thriller qui n'a aucun besoin de policiers bodybuildés ou pervers pour faire le job.

 Emmener ce bouquin lors d'un vol long-courrier serait une très mauvaise idée, même pour un passager non aviophobe ni claustrophobe. Préférer une plage ou le bord d'une piscine pour se rafraîchir de temps en temps et faire baisser sa tension !!!

 Après cette aventure, qui voudra encore occuper le siège 7A dans un avion ???

 

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